DIRECT. Coronavirus en France : 1617 cas et 78 morts de plus ce vendredi, déjà une amélioration ?
OVID-19. Le coronavirus a fait 78 morts supplémentaires en France ce vendredi 20 mars 2020. On compte désormais 450 décès et 12612 cas au total depuis le début de l'épidémie...
Quel est le bilan du coronavirus en France ?
Le coronavirus continue à se propager en France avec 1617 cas supplémentaires ce vendredi 20 mars pour atteindre 12 612 cas depuis de début de l'épidémie selon le dernier bilan rendu public par le Directeur général de la Santé Jérôme Salomon. Le nombre de morts du coronavirus atteint désormais 450, soit 78 décès supplémentaires dans les dernières 24 heures. Le nombre de cas comme le nombre de décès sont en baisse par rapport à la veille (1861 cas et 108 décès jeudi), mais Jérôme Salomon s'est gardé de parler d'amélioration, préférant appeler au respect "du confinement, des mesures barrière et la distanciation sociale". 5226 personnes sont hospitalisés, dont 1297 en réanimation, 1587 sont guéries. Le nombre de cas de contamination double désormais tous les quatre jours en France.
Parmi les points saillants de la conférence de presse de Jérôme Salomon, un point a été fait sur un symptôme de plus en plus courant chez les patients : la perte du goût et de l'odorat. "Devant la constatation de ce signe, il convient d’appeler son médecin traitant et d'éviter toute automédication", a indiqué Jérôme Salomon, en faisant donc un signe de contamination. "La recherche française avance aussi sur le thérapeutique, sur les essais de traitement, sur les antiviraux, une étude sur l'hydroxychloroquine est en cours", a-t-il ajouté en lien avec les espoirs soulevés par l'usage de cet anti-paludique lors de tests sur les patients. Jérôme Salomon s'est aussi exprimé sur les masques qui font l'objet d'une polémique du fait de leur pénurie depuis quelques jours. "Il ne sert à rien de porter un masque si on est pas malade, c'est une denrée rare [...]. C’est un objet précieux réservé aux professionnels de santé", a-t-il indiqué assurant qu'un "stock d'Etat de 110 millions de masques adultes et 40 millions de masques pédiatriques" était à disposition au commencement de l'épidémie. "35 millions de masques" ont depuis été livrés, "l'Etat a passé une commande publique après de tous les industriels Français" et "plusieurs centaines de millions de masques supplémentaires seront importés dans les prochaines mois". Il a enfin indiqué que l'ensemble des actes de télémédecine seront pris en charge à 100%.
Quelles régions sont les plus touchées par le coronavirus ? (carte)
Quelle sera la durée du confinement lié au coronavirus ?
Au quatrième jour du confinement imposé pour deux semaines en France pour lutter contre la propagation du coronavirus, la question de son prolongement se pose déjà. Emmanuel Macron a réuni un Conseil de défense, ce vendredi à la mi-journée avec le Premier ministre et les ministres concernés par la crise sanitaire, pour justement faire le point sur les mesures de restriction de circulation annoncées lundi dernier. Vendredi soir Jérôme Salomon a laissé l'option d'une prolongation sur la table, estimant qu'elle dépendrait du respect des consignes de confinement et de l'évolution du coronavirus en France. "La prolongation du confinement est une possibilité, mais cela dépendra évidemment de l'évolution de l’épidémie et de l’application par tous du confinement", a-t-il expliqué. "On peut continuer à se contaminer aujourd'hui si on ne respecte pas les règles".
De l'avis des autorités sanitaires citées par l'AFP néanmoins, la durée du confinement devrait "très vraisemblablement" être prolongée. Reste à savoir pour combien de temps, et sur cette question, les prévisions divergent. La directrice générale de l’agence sanitaire Santé publique France, Geneviève Chêne, a plaidé pour "deux à quatre semaines", le temps nécessaire selon elle pour observer des effets positifs sur l'épidémie du Covid-19. Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital Bichat, à Paris, a quant à lui expliqué sur franceinfo qu'il fallait imposer un confinement de "six semaines, voire plus". Quoi qu'il en soit, Emmanuel Macron semble bien décidé à durcir le ton puisque lors de sa visite à l'institut Pasteur, ce jeudi, le chef de l'Etat s'est agacé que ses mesures ne soient pas suffisamment respectées par les Français. "Quand je vois des gens qui vont au parc, qui se rassemblent, qui vont à la plage ou qui se ruent sur les marchés ouverts, c'est qu'ils n'ont pas compris le message", a-t-il regretté, annonçant d'ores et déjà que l'allongement de la durée du confinement allait "vraisemblablement" être acté.
Quelles sont les nouvelles interdictions ?
En plus des mesures mises en places dès mardi (interdiction de sortir sauf pour faire ses courses, aller chez un médecin ou dans une pharmacie, ou travailler là où le télétravail est impossible), un renforcement des conditions de circulation ont été prises ces dernières heures. La possibilité de "faire un peu d'activité physique" ayant débuché sur des abus, le ministère des Sports a précisé que cette autorisation concernait une activité solitaire, à "1 km, 2 km max" de son domicile. En plus du passage de 38 à 135 euros du prix de l'amende en cas d'absence de justificatif de déplacement, le non-respect du confinement par certains Français ont poussé les autorités locales à fermer l'accès au littoral. C'est le cas dans l'ensemble des départements berçant la Méditerranée, mais aussi dans certains de la façade atlantique. Dans le même esprit, les berges de Seine, les Invalides et le Champs de Mars ont été fermés par la Mairie de Paris. Par ailleurs et en plus de l'amende mise en vigueur, Le Parisien assure que certaines gardes à vue ont été prononcées en Seine-Saint-Denis et dans le Pas-de-Calais pour "mise en danger de la vie d’autrui", ce qui constitue une infraction passible d'un an de prison et 15 000 euros d'amende. Enfin, dans le but d'assister la police nationale dans ses opérations de contrôle, les policiers municipaux pourraient prochainement être habilités à verbaliser les contrevenants aux règles du confinement. Une mesure qui entre dans le projet de loi d'urgence du gouvernement et qui a déjà bénéficié de l'aval du Sénat. Voici les nouvelles interdictions.
L'accès aux plages est désormais interdit sur l'ensemble du pourtour méditerranéen, y compris en Corse, mais aussi en Gironde, en Bretagne et dans le Nord.
La plupart des parcs publics ont été fermés dans les grandes villes de France.
A Lyon et à Bordeaux, les berges du fleuve sont interdits au public.
La préfecture de police de Paris durcit ses contrôles, considérant que "certains secteurs de la capitale restent trop fréquentés par des promeneurs et sportifs, en particulier le parc des Rives de Seine, le Champs-de-Mars, les Invalides et les bois de Boulogne et de Vincennes".
Les librairies pourraient être fermées dans les prochains jours.
Les marchés à l'air libre très fréquentés seront bientôt fermés.
Le gouvernement est en train de faire voter un texte de loi instaurant "l'état d'urgence sanitaire" qui lui permettra officiellement de limiter des libertés collectives : liberté d’aller et venir, la liberté d’entreprendre et la liberté de réunion et permettant de procéder aux réquisitions de tout bien et services nécessaires afin de lutter contre la catastrophe sanitaire.
Où trouver et télécharger l'attestation de déplacement ?
La consigne générale est de rester chez soi. Dans le cas où une sortie apparaît nécessaire pour faire ses courses, pour sa santé, ou pour se rendre au travail quand cela est indispensable, il est impératif de se munir d'une attestation pour justifier son déplacement. Un papier libre est toléré pour ceux qui n'ont pas d'imprimante. Téléchargez ici votre attestation.
OVID-19. Le coronavirus a fait 78 morts supplémentaires en France ce vendredi 20 mars 2020. On compte désormais 450 décès et 12612 cas au total depuis le début de l'épidémie...
Quel est le bilan du coronavirus en France ?
Parmi les points saillants de la conférence de presse de Jérôme Salomon, un point a été fait sur un symptôme de plus en plus courant chez les patients : la perte du goût et de l'odorat. "Devant la constatation de ce signe, il convient d’appeler son médecin traitant et d'éviter toute automédication", a indiqué Jérôme Salomon, en faisant donc un signe de contamination. "La recherche française avance aussi sur le thérapeutique, sur les essais de traitement, sur les antiviraux, une étude sur l'hydroxychloroquine est en cours", a-t-il ajouté en lien avec les espoirs soulevés par l'usage de cet anti-paludique lors de tests sur les patients. Jérôme Salomon s'est aussi exprimé sur les masques qui font l'objet d'une polémique du fait de leur pénurie depuis quelques jours. "Il ne sert à rien de porter un masque si on est pas malade, c'est une denrée rare [...]. C’est un objet précieux réservé aux professionnels de santé", a-t-il indiqué assurant qu'un "stock d'Etat de 110 millions de masques adultes et 40 millions de masques pédiatriques" était à disposition au commencement de l'épidémie. "35 millions de masques" ont depuis été livrés, "l'Etat a passé une commande publique après de tous les industriels Français" et "plusieurs centaines de millions de masques supplémentaires seront importés dans les prochaines mois". Il a enfin indiqué que l'ensemble des actes de télémédecine seront pris en charge à 100%.
Quelles régions sont les plus touchées par le coronavirus ? (carte)
Quelle sera la durée du confinement lié au coronavirus ?
Au quatrième jour du confinement imposé pour deux semaines en France pour lutter contre la propagation du coronavirus, la question de son prolongement se pose déjà. Emmanuel Macron a réuni un Conseil de défense, ce vendredi à la mi-journée avec le Premier ministre et les ministres concernés par la crise sanitaire, pour justement faire le point sur les mesures de restriction de circulation annoncées lundi dernier. Vendredi soir Jérôme Salomon a laissé l'option d'une prolongation sur la table, estimant qu'elle dépendrait du respect des consignes de confinement et de l'évolution du coronavirus en France. "La prolongation du confinement est une possibilité, mais cela dépendra évidemment de l'évolution de l’épidémie et de l’application par tous du confinement", a-t-il expliqué. "On peut continuer à se contaminer aujourd'hui si on ne respecte pas les règles".
De l'avis des autorités sanitaires citées par l'AFP néanmoins, la durée du confinement devrait "très vraisemblablement" être prolongée. Reste à savoir pour combien de temps, et sur cette question, les prévisions divergent. La directrice générale de l’agence sanitaire Santé publique France, Geneviève Chêne, a plaidé pour "deux à quatre semaines", le temps nécessaire selon elle pour observer des effets positifs sur l'épidémie du Covid-19. Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital Bichat, à Paris, a quant à lui expliqué sur franceinfo qu'il fallait imposer un confinement de "six semaines, voire plus". Quoi qu'il en soit, Emmanuel Macron semble bien décidé à durcir le ton puisque lors de sa visite à l'institut Pasteur, ce jeudi, le chef de l'Etat s'est agacé que ses mesures ne soient pas suffisamment respectées par les Français. "Quand je vois des gens qui vont au parc, qui se rassemblent, qui vont à la plage ou qui se ruent sur les marchés ouverts, c'est qu'ils n'ont pas compris le message", a-t-il regretté, annonçant d'ores et déjà que l'allongement de la durée du confinement allait "vraisemblablement" être acté.
Quelles sont les nouvelles interdictions ?
En plus des mesures mises en places dès mardi (interdiction de sortir sauf pour faire ses courses, aller chez un médecin ou dans une pharmacie, ou travailler là où le télétravail est impossible), un renforcement des conditions de circulation ont été prises ces dernières heures. La possibilité de "faire un peu d'activité physique" ayant débuché sur des abus, le ministère des Sports a précisé que cette autorisation concernait une activité solitaire, à "1 km, 2 km max" de son domicile. En plus du passage de 38 à 135 euros du prix de l'amende en cas d'absence de justificatif de déplacement, le non-respect du confinement par certains Français ont poussé les autorités locales à fermer l'accès au littoral. C'est le cas dans l'ensemble des départements berçant la Méditerranée, mais aussi dans certains de la façade atlantique. Dans le même esprit, les berges de Seine, les Invalides et le Champs de Mars ont été fermés par la Mairie de Paris. Par ailleurs et en plus de l'amende mise en vigueur, Le Parisien assure que certaines gardes à vue ont été prononcées en Seine-Saint-Denis et dans le Pas-de-Calais pour "mise en danger de la vie d’autrui", ce qui constitue une infraction passible d'un an de prison et 15 000 euros d'amende. Enfin, dans le but d'assister la police nationale dans ses opérations de contrôle, les policiers municipaux pourraient prochainement être habilités à verbaliser les contrevenants aux règles du confinement. Une mesure qui entre dans le projet de loi d'urgence du gouvernement et qui a déjà bénéficié de l'aval du Sénat. Voici les nouvelles interdictions.
L'accès aux plages est désormais interdit sur l'ensemble du pourtour méditerranéen, y compris en Corse, mais aussi en Gironde, en Bretagne et dans le Nord.
La plupart des parcs publics ont été fermés dans les grandes villes de France.
A Lyon et à Bordeaux, les berges du fleuve sont interdits au public.
La préfecture de police de Paris durcit ses contrôles, considérant que "certains secteurs de la capitale restent trop fréquentés par des promeneurs et sportifs, en particulier le parc des Rives de Seine, le Champs-de-Mars, les Invalides et les bois de Boulogne et de Vincennes".
Les librairies pourraient être fermées dans les prochains jours.
Les marchés à l'air libre très fréquentés seront bientôt fermés.
Le gouvernement est en train de faire voter un texte de loi instaurant "l'état d'urgence sanitaire" qui lui permettra officiellement de limiter des libertés collectives : liberté d’aller et venir, la liberté d’entreprendre et la liberté de réunion et permettant de procéder aux réquisitions de tout bien et services nécessaires afin de lutter contre la catastrophe sanitaire.
Où trouver et télécharger l'attestation de déplacement ?
La consigne générale est de rester chez soi. Dans le cas où une sortie apparaît nécessaire pour faire ses courses, pour sa santé, ou pour se rendre au travail quand cela est indispensable, il est impératif de se munir d'une attestation pour justifier son déplacement. Un papier libre est toléré pour ceux qui n'ont pas d'imprimante. Téléchargez ici votre attestation.
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