ONU : « un dialogue possible avec les djihadistes »
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, estime le dialogue possible avec certains groupes jihadistes au Sahel mais pas avec les plus "radicaux" comme l'Etat islamique (EI).
Cette déclaration intervient alors qu'un récent échange par le gouvernement malien de quelque 200 détenus contre quatre otages a relancé les spéculations sur une reprise des contacts esquissés avec les jihadistes.
Le Secrétaire général de l'ONU a par ailleurs signalé que le "dispositif sécuritaire en place n'est pas suffisant" au Sahel et appelé à "plus de solidarité internationale" envers cette région. La MINUSMA a un mandat trop étroit pour permettre "un combat efficace contre la menace terroriste", a estimé Antonio Guterres dans une interview au quotidien français Le Monde.
Il a rappelé que les possibilités de Barkhane “sont aussi limitées face à l'étendue du territoire à contrôler". Quant à la force conjointe du G5 Sahel, elle "manque de moyens et de capacités pour répondre au défi gigantesque de sécurité", a-t-il martelé en déplorant le refus des Etats-Unis de la placer sous financement onusien.
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